Comment est né le roman
Je vous le donne en mille, la quête de couronne est un prétexte. Parce qu’à l’origine de l’écriture de Tueur de Mondes, deux bulbes d’idées :
– un manga, dont l’attaque d’un des personnages s’appelait « dimension slash » et j’aimais l’idée de mondes que l’on coupe
– une amie qui étudie l’anthropologie et les comportements humains, dont le « rewilding », la volonté de retourner à un état plus sauvage et naturel.
Et ces deux instants de vie, qui auraient dû n’avoir rien en commun, ont déclenché et réflexes d’auteure et m’ont amenée à me demander s’il n’existait pas des mondes, où la vie aurait évolué différemment… Que se passerait-il s’il nous était possible de voyager entre eux ? Que se passerait-il si l’on pouvait les détruire ?
Arriverait-on à communiquer ou serions-nous trop empêtrés dans nos façons de faire pour apprendre de l’autre et se réinventer ?
J’ai donc commencé l’écriture d’un roman de fantasy pour poser ces questions. Entre les différents personnages se joue un jeu qui ne parle pas seulement de pouvoir ; il traite de deuil, de sacrifice, de solidarité et de pardon.
Dans une dimension plus large encore, ce livre est à l’image de notre société de consommation et questionne ce qui est important : que doit-on sauvegarder quand le monde entier s’écroule ?
